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1. Non sans rapport avec ce que S Freud dit dans « Un trouble du souvenir sur l’Acropole », lettre à Romain Rolland.
2. J.Lacan »Fonction et champs de la parole et du langage en psychanalyse ».
3. Toxicomanie qui en tant que tel est rarement en cause ici.
4. En réponse à cette illusion, la violence de l’adolescent serait une tentative de réintroduire le Réel dans la réalité, dans certain cas sous forme drastique, loi implacable du produit dont l’effet commence à manquer. L’effort pour se sentir réel est une tentative de reconstruction de l’image du corps mise à mal par la puberté.
5. L’objet a est l’objet pulsionnel qui constitue l’enjeu de la névrose infantile. Il désigne ce que le sujet a été comme objet dans le désir de l’Autre. Lacan distingue quatre objets pulsionnels, le sein, les excréments, la voix, et le regard, selon la façon signifiante dont ils sont détachés, c’est-à-dire selon la position dans laquelle l’Autre se présente. Le sein se découpe avec la demande à l’Autre, les excréments avec la demande de l’Autre, le regard avec le désir à l’Autre, et la voix avec le désir venant de l’Autre.
6. J. Lacan l'angoise 30 janvier 1963.
7. C’est ainsi que Jurgis Baltrusaitis nomme les anamorphoses Anamorphose Flammarion 1984.
8. « Les ambassadeurs », peint en 1533 par Hans Holbein. Le tableau représente deux ambassadeurs français à Londres. Ils s'appuient sur une table couverte de livres, d'instruments de musique et d'appareils pour observer le monde. Cette nature morte expose les outils de la science et les attributs du monde terrestre éphémère. Une forme ovoïde apparaît au bas de la peinture, un crâne qui n'est reconnaissable que d'un point situé à droite, presque dans le plan du tableau.Ce crâne serait la représentation métaphorique du triomphe de la mort sur les hommes de culture, de pouvoir et de science.
9. L’écoute analytique opère sur le discours, et non dans l’intersubjectivité de Moi à Moi. Ici le symptôme est à chercher du coté des  signifiants de la plainte, et non d’un quelconque disfonctionnement physiologique.
10. La parole ne peut recevoir sa valeur de vérité que d’un lieu autre que celui d’où elle est proférée.
11. Notamment lors qu’ils autorisent des plantations dans leur jardin, sur le balcon, pour ne pas faire courir le risque d’un produit de mauvaise qualité acheté à on ne sait qui.
12.  Sans oublier que "ce n'est pas l'expérience qui fait progresser le savoir, mais ce sont les impasses ou le sujet est mis, d'être déterminé par les machoires du signifiant" J. Lacan "L'objet de la psychanalyse 5/11/66
13.  Pour Serge Lesourd : « Les mises en acte à l’adolescence sont limitées dans les faits et ont de tout temps été les mêmes : La délinquance comme question à la loi, la toxicomanie comme question à la jouissance et l’acte sexuel comme question à la sexuation du corps. S. Lesourd « Violence réelle de l’adolescence ». In » pourquoi la violence des adolescents ? » p. 133. collectif  Erès 2001
14. Madame A : qui a des craintes pour l’avenir de son fils de 15 ans, évoque rapidement le choc qu’a été pour elle l’annonce d’un accident qui lui a fait craindre à 16 ans de perdre un père adulé.
Monsieur B : s’est brutalement trouvé seul face à une mère dépressive abandonnée par son mari, … souvenir que les expériences amoureuses de son fils ravivent.
Madame C : parle de l’inquiétude de voir son deuxième fils grandir. Mais en toile de fond, il est essentiellement question de l’aîné qui, à 18 ans, est mort dans un accident de voiture lié à la prise de cannabis, et dont elle n’a pas fait le deuil.
Madame D : abusée sexuellement à l’age de 15 ans ne cesse de parler des risques que court son fils de 14 ans.
15. S. Leclaire dans " On tue un enfant "
16. Notes remises par Jacques Lacan à Mme Jenny Aubry 1969, Ornicar ?, n° 37
17. Certes J. Lacan parle ici du symptôme de l’enfant, mais ces indications permettent de se repérer dans l’écoute d’un ou des parents. Ces indications ne permettent en aucun cas de prôner un « travail » familial. Elles orienteront juste l’écoute.
18. On trouvera dans "Sous le règne de Bone" de Russell Banks un traitement romanesque remarquable de cette quête du père chez un jeune fumeur de joint.
19.  S'il en est fait la demande expresse, les deux parents seront reçus. Ce n'est pas le cas de figure le plus fréquent, ni le plus simple à gérer.
20. Ce dernier est nécessaire, car les parents ouvrent soudainement les yeux et sont désemparés.
21. Cette problématique  du surmoi est loin d'être absente chez les adolescents. Beaucoup disent que le cannabis les aides à parler. De la difficulté de parler à la crainte du ridicule, il n'y a qu'un pas. Or le ridicule est généralement induit par " l'oeil du surmoi ". Edmond Rostand en donne une superbe illustration dans son Cyrano.Christian ne peut dire son amour, car le ricanement persécutif du surmoi, l'avertit que sa supposé bêtise s'exposera alors au grand jour.De son coter Cyrano est " averti par son surmoi " du risque d'être ridiculisé par la simple monstration de sa laideur.Tout ce passe comme si le surmoi profitait des moments le doute pour étendre son emprise.
22. « Tu quitteras ton père et ta mère » Philipe Julien Aubier 2000.
23. «  La vraie filiation est d'avoir reçu de ses parents le pouvoir effectif de les quitter à jamais, parce que leur conjugalité était et reste première.
Autrement dit, mettre au monde, c'est savoir se retirer, de telle sorte que les descendants soient capables à leur tour de se retirer. Ainsi les parents qui, grâce à leur conjugalité, restent dans  «  La vraie filiation est d'avoir reçu de ses parents le pouvoir effectif de les quitter à jamais, parce que leur conjugalité était et reste première. Autrement dit, mettre au monde, c'est savoir se retirer, de telle sorte que les descendants soient capables à leur tour de se retirer. Ainsi les parents qui, grâce à leur conjugalité, restent dans leur propre génération, ne font pas peser sur leurs enfants devenus adultes le poids d'une dette de réciprocité.» Philipe Julien
24. J Lacan « Ou pire » 1971-1972
25. « Les lois de la parole » J. Légaut Érès 2003